Lumière des bougies dans la nature pour l'éveil de la lumière, de la nature pour le sabbat d'imbolc chez Le Chêne Enchanté.

Bonjour mes Lumineuses et Lumineux,

Ce jour et pour quelques jours, nous célébrons le Sabbat d’Imbolc, connu sous les noms de «Oimelc » « Imbolg », « Brigid », « Ilmbolg« , « Brighid« , « Brigantia« , « Imbolic« , « Lupercallia » , qui est l’un des sabbats mineurs dans la roue de l’année. Il est célébré autour du 01 février au 03 février dans l’hémisphère nord.

Cet esbat annonce l’arrivée du printemps celte. Les longues nuits hivernales feront bientôt place aux jours plus longs. Après ce sabbat, les nuits raccourcissent.

La Lumière grandit petit à petit, jours après jours.

Imbolc est liée au féminin.
Ce sabbat honore à travers la Déesse Brigid faisant représentée par la Triple Déesse, sous la forme de la jeune femme ou jeune vierge, l’éveil de la Lumière, avec des signes d’arrivée du printemps.

Imbolc est le point médian entre Yule (le solstice d’hiver) et Ostara (Eostre, l’équinoxe de printemps).
Une nouvelle vie s’annonce à mesure où les signes printaniers apparaissent. Quelques pissenlits pointent le bout de leurs pétales d’un jaune pétillant, on entend dans les arbres nus, les chants des oiseaux, les lapins sortent de leur terrier.

Tout comme la nature commence son éveil, nous nous devons de sortir doucement de notre hivernation.
Tout comme ce sabbat célèbre la croissance de la nature, la lumière, nous devons fêter et remercier la Terre, la Déesse-mère et l’éveil de la Lumière.
En tant qu’êtres peuplant la terre, nous avons des responsabilités, des devoirs, des missions de vie.
Imbolc, nous permet de nous connecter à notre intuition pour recevoir des messages et des bénédictions pour les moissons à venir. Il est temps de semer les graines pour nos futurs projets, souhaits, voeux, de travailler calmement et dans l’introspection afin de profiter pour se reconnecter à soi, notre être intérieur.

Ce sabbat nous invite à recalculer la trajectoire de nos vies, de nous assurer que nous sommes sur la bonne voie, sur notre chemin de lumière, de nous diriger ou de poursuivre notre route pour atteindre nos objectifs, notre propre Avalon, Eden.

Les maîtres-mots de ce sabbat sont : lumière, purification, semences, croissance de la nature…

Mais connaissez-vous les origines de ce sabbat et ses influences à travers le monde, les siècles ?

Petit point historique, les origines d’Imbolc

Imbolc puise ses origines dans l’ancien monde celtique.

L’éthymologie d’Imbolc provient du vieil irlandais gaélique signifiant « dans le ventre« . Il est parfois appelé Oimelc en vieil irlandais gaélique se traduisant par « premier lait« .
Ce terme fait référence aux mises à bas des brebis pendant Imbolc, aux prémices du printemps qui pour les Celtes commençait à partir de ce sabbat.
Les brebis et moutons se reproduisent pendant l’automne et sont appelés « espèce de jours courts ».
Il faut reconstituer le contexte, imaginez-vous au coeur de la vie des Celtes bien avant l’arrivée des Romains qui ont christiannisé la France et l’Europe.
Les hivers étaient rudes, les logements n’étaient pas isolés comme nous les connaissons de nos jours. Les habitants vivaient la plupart du temps à la campagne, l’industrialisation n’avait pas encore eu lieu. Les populations travaillaient toute l’année durement, pour pouvoir réaliser des provisions pour l’hiver afin de survivre pendant les mois de la saison froide.
Leur survie était due à leur intelligence, leurs talents ainsi que leur proximité avec la nature, la communauté et les divinités qu’ils vénéraient afin qu’elles les guident quotidiennement.
Il faut comprendre que la mise à bas des brebis étaient le signe qu’ils allaient pouvoir boire autre chose que de l’eau qu’ils trouvaient sous forme de glace ou neige car dès que les nuits commençaient à grandir, ils rationnaient le vin, la bière, ne mangeaient que des viandes faisandées ou conservées par salaison. Alors lorque les agneaux naissaient, c’était le signe que le printemps arrivait, qu’ils pouvaient enfin effectuer des semis, ouvrir les portes et fenêtres de leur maison, aérer les granges et laisser paître les troupeaux.
C’était une période de renaissance, de renouveau, nos ancêtres pouvaient enfin sortir de leur maison pour voir les rayons du soleil.

Dans la mythologie celtique, Imbolc est représenté par la Déesse Brigid sous les traits de la jeune femme ou de la Vierge.
Certains l’appelaient Brighid, Brigit, Bride, Berc’hed et d’autres, Brigantia.
Cette Déesse est une puissante et résistante Déesse celtique de la Terre. Elle est la fille du Dagda, (le plus ancien dieu du panthénon celtique) et une Tuatha Dé Danann, le peuple et dieux mythiques de l’Irlande.
Brigid serait née avec une flamme dans la tête et aurait bu le lait d’une vache mystique venue du monde des esprits, ce lui aurait conféré d’immenses pouvoirs.
Elle est la Déesse du feu et de la flamme, du soleil, du changement, de la poésie et de l’inspiration, de la transformation, de la sagesse, du travail du métal et de la forge, de la guérison, de la créativité, de l’eau, de la prophétie, de l’éducation, de l’apprentissage, de l’écriture, de la fertilité, de la fécondité et de la naissance.
Les femmes faisaient appel à elle pendant les accouchements afin de les protéger avec leur enfant à naître. Il fût attribué à Brigid, la première plainte dite « Keening« , pour les morts pratiquée pendant les funérailles par les irlandaises et écossaises.
Brigid apportait la fertilité à la terre et à ses habitants, elle était considérée comme la protectrice des animaux, y compris des animaux de la ferme (vaches, moutons, poules…) ainsi que des bergers.

Représentation de la Déesse Brigid pour le sabbat d'Imbolc chez Le Chêne Enchanté.
Représentation de la Déesse Brigid

Au cours de son histoire dans la mythologie celtique, les Celtes attribuèrent à Brigid, plusieurs noms, elle fût appelée « Déesse de la Flamme Eternelle » et chargée de la protéger. En Irlande, à Kildare fût construit un sanctuaire, un temple entouré par une haie que nul homme ne pouvait franchir, seule la Déesse elle-même et ses prêtresses pouvaient y accéder.
Certains Celtes nommèrent Brigid « Déesse du Puits Sacré ». Elle était chargée de protéger les puits du sancuaire de Kildare ou ceux du Liscannor dans le Comté de Clare. Les eaux métaphorisaient ici la connaissance.

Dans la mythologie celtique, je vous l’indiquais plus haut, Brigid était considérée comme la Déesse du feu, de la flamme et de la forge. Son feu servait à épurer et façonner les roches afin de leurs donner des formes qui serviraient à l’humanité. Ainsi naissèrent l’acier et le bronze.

Imbolc et Brigid étaient célébrées par les anciens Celtes la veille de la Chandeleur chrétienne.

statue de la Déesse Brigid découverte en 1913, montagne Le Menez Hom, Bretagne.
statue de la Déesse Brigid découverte en 1913 par un paysan sur l’une des plus anciennes montagnes sacrées en Bretagne sur Le Menez Hom.
  • Sous la conquête romaine.

Avec l’expansion de la romanisation de la Gaule et de l’Europe, les Romains emportèrent avec eux, leurs mythes, déités et fêtes.
Là aussi, il faut recontextualiser les évènements afin de comprendre l’évolution du sabbat d’Imbolc.

Les Romains dans leur quête et souhaits d’expension de leur Empire, décidèrent de s’attaquer à la Gaule.
Entre 125 et 121 avant JC, le consul Fluvius Flaccus et ses légions romaines intervinrent pour la première fois en Gaule, dans la Provence actuelle. Les légions défirent les peuples gaulois de Provence (les Ligures, les Salyens, et les Voconces).
Quatre années plus tard, le consul Fabius Maximus défit les Allobroges installés entre le Rhône et les Alpes du Sud. Naquit alors une nouvelle province romaine, la Gallia Transalpina autrement dit la Gaule Transalpine.
En 118 avant JC, le général consul Domitius Ahenobarbus fonda une colonnie à Narbo Martius (l’actuelle Narbonne). Il fit de cette cité, un carrefour commerciale de la Méditerranée occidentale.
En 102 avant JC, le consul Caius Marius défit les Teutons et les Cimbres (deux peuples germano-celtes) qui s’étaient retranchés dans un camp situé sur le Rhône, à Aquae Sextiae (Aix-en-Provence). Les Teutons et Cimbres avaient pris la décision de franchir les Alpes afin d’attaquer Rome. Cette bataille mit fin aux invasions étrangères sur le sol gaulois.

En 58 avant JC, Jules César, proconsul de la Gaule Transalpine entama sa conquête de la Gaule dite « chevelue » (la Gallia comata). Cette Gaule était constituée de peuples très puissants (les Avernes en Auvergne, les Eduens en Bourgogne, les Carnutes en Centre-Val de Loire).
Il profita des conflits et rivalités entre ces trois tribus pour commencer sa sanglante guerre des Gaules.
En 62 avant JC alors qu’il était à Rome célébrant ses victoires, celui-ci apprit que des marchands romains avaient été massacrés à Cenaum (Orléans actuelle). Le chef des Avernes, Vercingétorix avait levé une armée de près de 80000 hommes. Les peuples gaulois mirent de côtés leurs rivalités pour s’unir à Vercingétorix et envoyèrent des hommes afin de lui prêter main forte, dans le but de défaire le pays de cette invasion que les gaulois ne voulaient pas. Des vivres et réserves firent envoyés afin d’aider le chef Averne dans cette bataille.
Or en juin de cette même année, César et ses légions assiégèrent l’oppidum (la ville fortifiée) de Gergovie. Les Gaulois triomphèrent sur les Romains.
César prit la décision d’imposer aux Gaulois un siège de deux mois, d’août à septembre de cette année 52 avant JC à Alésia. Vercingétorix et ses hommes qui avaient érigé de nombreux pièges afin que les Romains ne puissent conquérir la ville, furent contraints, par manque de vivres, de délaisser toutes personnes ne pouvant plus porter des armes (les vieillards, les femmes, les enfants). Ils les jettèrent à l’extérieur de la ville. Ces personnes furent condamnées à errer entre ce que l’on nomma un « no man’s land » (un espace entre deux camps, deux tranchées ennemies). Lorsqu’elles allèrent en direction des légions romaines qui avaient construit un camp fortifié, elles furent tuées et les autres moururent de faim au milieu des blessés et corps des deux camps.
Vercingétorix rendit les armes et fut prisonnier des Romains. Il fût enchainé et exibé à Rome pendant les jeux du Cirque où il fût excécuté.

En 53 avant JC, toute la Gaule était romanisée.
En 44 avant JC, César fût assassiné.
En 43 avant JC, Lugdunum fit fondée (Ici dans le nom de cette ville, nous retrouvons le Dieu celtique Lugh. Si vous souhaitez en savoir plus à ce sujet, je vous conseille de lire l’article sur le sabbat de Lughasadh ici).
En 40 avant JC, Octave, le neveu de César et deux de ses généraux, Lépide et Marc-Antoine formèrent un triumvirat en concluant le pacte de Brinde (Brindisi en Italie) afin de reconnaître, Marc-Antoine maître de l’Orient, Lépide de l’Afrique et Octave (futur empereur Auguste), la Gaule.

En 27 avant JC, le proconsul Munatius Plancus éléva Lugdunum (Lyon) au rang de capitales des Gaules. Cette cité fût la seule à abriter un atelier monétaire (en dehors de Rome), autorisé à frapper les monnaies d’or et d’argent et devint par conséquent, le deuxième réseau d’aqueducs de l’Empire.
Entre 16 et 13 avant JC, la Gaule se couvrit d’un nouveau cadre administratif instauré par l’Empereur Auguste. La Gaule transalpine gouvernée par un proconsul devient la Narbonnaise (des racines du nom de sa capitale Narbo Martius c’est à dire Narbonne).
La Gaule chevelue fût divisée en provinces avec les Trois Gaules (Belgique et sa capitale Durocortorum, Reims aujourd’hui, la Lyonnaise avec Lugdunum, Lyon aujourd’hui et l’Aquitaine dirigée depuis Mediolanim Santonum, Saintes aujourd’hui).
Les différents peuples gaulois furent regroupés en différentes cités (civitates) et gouvernés par l’Empereur.

En 12 avant JC, s’installa à Lugdunum le culte impérial, le premier santuaire et le second à Narbo Martius.
Tous les 1er août, le Conseil des Gaules réunit les représentants des soixante cités des trois provinces et élurent un grand prête pour célébrer Rome et l’Empereur.
Les mythes et dieux celtiques gaulois étaient toujours représentés dans le panthénon romain mais en haut de celui-ci se trouvait l’Empereur dans son rôle de divinité tout puissante.

En l’an 48 après JC, l’Empereur Claude (né à Lugdunum en 10 avant JC) prononça un discours au Sénat afin que les notables gaulois soient considérés comme des citoyens romains à part entière, mais seules les élites des peuples alliés à Rome tels que les Eduens obtinrent ce statut.

Entre l’an 68 et l’an 69 après JC, soit après la mort du dernier empeureur de la dynastie julio-claudienne, Néron (en 68), Rome bascula dans le chaos politique et vit se succéder quatre dirigeants.
Les Gaulois se retrouvèrent entraînés de force dans une guerre civile par l’intermédiaire des gouverneurs des Trois Gaules.
En 70 après JC, l’Empereur Vespasien, premier empereur de la dynastie des Flaviens, instaura « la Pax Romana » (paix romaine) lors d’une assemblée à Durocortorum (Reims). Les élites gallo-romaines durent jurer fidélité à Rome « au nom des Gaules« .

Lorsque toute la Gaule fut conquise, les Romains qui avaient pour habitudes de s’approprier et d’incorporer diverses croyances des peuples conquis, prirent les fêtes réalisées en l’honneur de Brigid pendant Imbolc afin de les ajouter aux leurs.
Les Romains célébraient à l’arrivée du printemps, les « Lupercalia« .
Pendant les Lupercalia, le festival de « Februalia » débutait le 13 février avec un rituel de purification en l’honneur de la Déesse Junon et du Dieu Faunus. Ces célébrations rituelles comprenaient des sacrifices aux divinités.
Faunus était pour les Romains, un esprit sauvage incarnant la pulsion sexuelle primaire. Il était le Dieu Cornu ayant la capacité de voir l’avenir, des aptitudes physiques par le biais de cauchemars.
Junon quant à elle, était une ancienne Déesse du temps et la protectrice des femmes. Elle était la Déesse de la fertilité, des naissances et une guérisseuse ayant énormément de ressemblences avec Brigid.
La Déesse celtique Brigid, devint alors sous la romanisation Brigantia et fut remplacer par Lupercus, le Dieu romain de la fécondité et des troupeaux pendant les Lupercalia dans le monde latin du sud de l’Europe.

La figure d'une fontaine représente la déesse Junon pour le sabbat d'Imbolc chez Le Chêne Enchanté.
Représentation de la Déesse Junon sur le groupe de quatre fontaines de la fin de la Renaissance à Rome, en Italie.

En l’an 177 après JC, l’Empereur Marc Aurèle prit peur de l’apparition en Gaule d’une nouvelle religion, le christiannisme. Il exigea les excécutions publiques de soixante six martyrs dans l’amphithéâtre de Lugdunum (Lyon) par les fauves de l’arène.

Entre l’an 313 et 392, l’Empereur Constant Ier se convertit au christiannisme en 313.
Théodose Ier poursuivit son oeuvre avec l’Edit de Thessalonique en 380 et proclama le christianisme, religion officielle de l’Empire Romain. Il fit interdire toute autre pratique paienne en 392 .

  • Sous le christianisme

    Les Lupercalia furent déplacées au 2 février au lieu du 13, soit quarante jours après le Noël chrétien.
    Le nom en lui même disparu pour prendre celui de la chandeleur, c’est à dire, la fête des chandelles et donc de la lumière.

En l’an 486 après JC, lors de la bataille de Soissons, Clovis, roi des Francs vainquit Syagrius dernier général romain présent en Gaule. Il fut excécuté. La mort de Syagrius mit fin au pouvoir romain en Gaule.
Ainsi débuta le Moyen Age et l’avènement de la dynastie des Mérovingiens.

Les anciens Dieux celtiques et romains disparurent au profit de la religion monothéiste du christianisme. Tout ce qui ne fut pas chrétien devint païen et donc à détruire.
Les divinités celtiques locales furent remplacées et reléguées au rang de personnages de contes de fées pour enfants, en démons ou monstres. Les populations les oublièrent.
Mais dans le monde celte du nord de l’Europe, le rite de la Déesse Brigid (Brigantia) perdura malgré l’interdiction de célébrer les fêtes païennes.
Face à l’importance du culte de Brigid chez les Celtes du nord notamment en Irlande, les évangélisateurs chrétiens prirent la décision de substituer la Déese Brigid à une Sainte qu’ils nommèrent Brigitte. Sainte Brigitte fut présentée à la population comme ayant été la sage-femme de la Vierge Marie à la naissance de Jésus.
L’Eglise réécrivit l’histoire afin de conserver son lien profond avec la naissance du Christ.
Dans d’autres histoires, Sainte Brigitte aurait guéri des lépreux en se servant de l’eau de son puits et béni l’enfant Jésus en aspergeant sa tête de trois gouttes d’eau.
Certaines histoires indiquaient que Brigitte apportait un « temps lumineux » et était synonyme de printemps.
Les chrétiens instaurèrent la naissance de Brigitte le 1er février, c’est à dire la veille de la Chandeleur (le 2 février). Dans certaines histoires, elle naquit à l’aubre dans un pilier de feu, dans d’autres, sa mère lui aurait donné naissance à l’aube en franchissant le seuil de sa maison. Dans ces versions de l’histoire, les symboles de transition, de changement sont importants car ils étaient pour les Celtes, sacrés. Ils représentaient en effet, des endroits mystiques n’existant que dans les délimitations. L’aube, le feu et les seuils étaient des symboles de changement très importants que les chrétiens donnèrent à Brigitte afin que les Celtes se convertissent au christianisme plus facilement.
Le sanctuaire de Kildare devint chrétien et consacré à sainte Brigitte. Les « filles de la Flamme » continuèrent d’entretenir la flamme perpétuelle du sanctuaire du Vème au XVI ème siècle de notre ère jusqu’à ce qu’Henri VIII déclara le sanctuaire païen et le fit démenteler.

Représentation de Sainte Brigitte à Kildare en Irlande, article sur le sabbat d'Imbolc chez Le Chêne Enchanté.
Représentation de Sainte Brigitte à Kildare, Irlande.
  • De nos jours

Les mouvements païens et wicca apparus au XXème siècle aidèrent, les célébrations du sabbat d’Imbolc et la Déesse Brigid à revenir dans les communautés.
Les célébrations ne sont certes plus les mêmes que chez nos ancêtres, nous vivons dans des maisons chauffées, isolées du froid pour la plupart, nous ne sommes plus contrains de travailler dans les champs afin d’effectuer des réserves pour survivre à l’hiver, nous ne rationnons pas la nourriture et les boissons. Mais nous sommes toujours heureux de voir les prémices du printemps à nos portes.

Aujourd’hui, les célébrations peuvent être très intimes, dans le cercle familial, amical ou seul.
Certaines personnes allument une bougie, la flamme représente le symbole traditionnel d’Imbolc en tant que fête du feu. D’autres se baladent dans la forêt ou près d’un ruisseau, rivière. Certains plantent et sèment des graines pour l’année à venir, d’autres, font un grand ménage de leur habitat, fabriquent des croix de Brigid pour protéger leur foyer ou encore mange un repas à base de lait.
Peut importe comment vous le célébrait, l’important est d’être en phase avec vous-même et la nature.

Représentation de la Déesse Brigid chez Le Chêne Enchanté pour le sabbat d'Imbolc.
Représentation de la Déesse Brigid

Correspondances et symboles.

  • Couleurs : blanc, lilas, rose, jaune, vert
  • Pierres : améthyste, pierre de sang, rubis, turquoise, grenat
  • Plantes et herbes : romarin, aneth, basilic, laurier, camomille, fleurs jaunes, angélique, mûre.
  • Décorations d’autel : Croix de Brigid, roues de bougies, conifères, chariots à grains, roues solaires, fleurs.
  • Bougies : rose, jaune, vert clair, blanc, violet.

Je vous souhaite de belles célébrations

Soyez bénies, bénis,

Votre artisane,
Virginie pour Le Chêne Enchanté.

Croix de Brigid, bougies et Déesse de la fertilité pour le sabbat d'Imbolc chez Le Chêne Enchanté.
Croix de Brigid, bougies et Déesse de la fertilité.

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1 commentaire

  1. […] concernant ce sujet de lire l’article « Sabbat Imbolc : l’éveil de la lumière » ici).La « Lune des glaces » quant à elle était en lien avec les gelées printanières connues sur […]

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